Idées reçues

Le vaccin anti-HPV augmente-t-il le risque de cancer ?


FAUX
Le vaccin n’augmente pas le risque de cancer, au contraire son but est de diminuer l’incidence des cancers liés aux HPV. Des études récentes ont montré une diminution de la prévalence des cancers liés à HPV dans les pays qui vaccinent.


Pour en savoir plus

Le vaccin anti-HPV augmente-t-il le risque de maladie auto-immune et de sclérose en plaques ?


FAUX
Une importante étude a été entreprise par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en association avec l’assurance maladie, afin d’étudier le lien entre la vaccination contre le papillomavirus et 14 maladies auto-immunes (dont la sclérose en plaques et le syndrome de Guillain-Barré).

Les résultats de cette grande étude sont rassurants et concordent avec des études menées dans d’autres pays :

Aucune différence pertinente n’a été relevée entre les groupes vaccinés (avec le vaccin Quadrivalent et avec le vaccin bivalent) et les groupes non vaccinés, en ce qui concerne l’apparition nouvelle d’une maladie auto-immune.

Comme évoqué précédemment : Aucun lien de cause à effet n’a été démontré entre le vaccin contre le papillomavirus et la survenue de maladies auto-immunes


Pour en savoir plus

Le vaccin incite-t-il les jeunes filles à avoir des rapports sexuels plus tôt ?


FAUX
Le vaccin anti-HPV étant particulièrement recommandé entre 11 et 14 ans, certains parents redouteraient, que, se sentant protégées, leurs filles soient tentées d’avoir des rapports sexuels précoces. Mais la réalité est toute autre, comme le révèle une étude publiée dans le Canadian Médical Association Journal.


Pour en savoir plus

La vaccination est-elle un moyen de prévention suffisant ?


FAUX
Le vaccin anti-HPV ne dispense pas d’un suivi et d’un dépistage régulier, car la vaccination ne protège pas contre tous les papillomavirus : elle vise les virus HPV les plus fréquents et les plus agressifs, car responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. Le dépistage permet d’anticiper les 30% restants.

Il est donc recommandé de réaliser un frottis tous les trois ans (après 2 frottis normaux réalisés à 1 an d’intervalle), entre 25 et 65 ans, que l’on soit vaccinée ou non.


Pour en savoir plus

Le papillomavirus se transmet-il sexuellement uniquement lors d’une pénétration ?


FAUX
La grande majorité des papillomavirus se transmet lors d’actes sexuels, pendant la pénétration certes mais pas seulement. Ces virus se propagent d’organisme en organisme (voire au sein d'un seul corps) par contact cutanéo-muqueux, c’est-à-dire par la peau et les muqueuses, qui s’établissent lors des caresses ou de relation orale par exemple. Les préservatifs ne protègent pas à 100% des papillomavirus.


Pour en savoir plus

J’ai déjà eu des rapports sexuels, je ne peux donc plus être vaccinée ?


FAUX
Il est effectivement conseillé de réaliser la vaccination contre les HPV avant le début de la vie sexuelle c’est-à-dire avant de rentrer en contact avec les virus. La vaccination sera alors optimale.

Mais la vaccination peut être réalisée même si vous avez déjà eu des rapports sexuels, avec un rattrapage possible jusque 19 ans chez les filles et 26 ans chez les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes.

La vaccination sera alors moins efficace si vous avez déjà rencontré le virus lors d’un rapport sexuel avant de recevoir le vaccin mais les bénéfices attendus restent positifs.

Si vous avez reçu une première dose et que par la suite vous avez des rapports sexuels avant la seconde dose, il est quand même bien sur conseillé de poursuivre la vaccination.


Pour en savoir plus

Puis-je avoir des rapports sexuels dans l’année qui suit ma vaccination ?


FAUX
Le fait de se vacciner n’empêche pas d’avoir des rapports sexuels.


Pour en savoir plus