Comme tout médicament ou vaccin, la vaccination anti-HPV peut être responsable d’effets indésirables.
Le plus souvent, il s’agit de réactions bénignes et transitoires. Les plus fréquentes (de 1 personnes sur 10 à 1 personnes sur 100) sont :
De très rares cas de réactions allergiques graves ont été signalés ; elles surviennent dans les minutes ou les heures qui suivent la vaccination.
Concernant le risque de développer une maladie auto-immune (telle que la Sclérose en plaque et la Maladie de Guillain Barré), une importante étude a été entreprise par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en association avec l’assurance maladie, afin d’étudier le lien entre la vaccination contre le papillomavirus et 14 maladies auto-immunes (dont la sclérose en plaques et le syndrome de Guillain Barré).
Les résultats de cette grande étude sont rassurants et concordent avec des études menées dans d’autres pays :
Aucune différence pertinente n’a été relevée entre les groupes vaccinés (avec le vaccin quadrivalent et avec le vaccin bivalent) et les groupes non vaccinés, en ce qui concerne l’apparition nouvelle d’une maladie auto-immune.
Le syndrome de Guillain-Barré est une atteinte des nerfs périphériques caractérisée par une faiblesse voire une paralysie progressive, débutant le plus souvent au niveau des jambes et remontant parfois jusqu'à atteindre les nerfs respiratoires voire ceux de la tête et du cou. Ce syndrome est fréquemment précédé d’une infection et a été rapporté après d’autres vaccins.
Un lien est évoqué avec la survenue d’un syndrome de Guillain-Barré de l'ordre de 1 à 2 cas supplémentaires pour 100 000 jeunes filles vaccinées. Après 4 ans de surveillance, les incidences observées de syndrome de Guillain-Barré étaient les mêmes que dans la population générale, il n’existe donc pas d’augmentation des cas de syndrome de Guillain Barré en lien avec la vaccination contre l’HPV.
Il évolue dans la très grande majorité des cas favorablement chez l’enfant avec des taux de récupération complète estimés entre 90 et 100 %, sans séquelles neurologiques.
Liens utiles :
Le vaccin contre le papillomavirus est un vaccin inactivé, il est donc dépourvu de pouvoir infectant.
C’est pourquoi les nombreuses données collectées sur la vaccination anti-HPV administrées chez la femme enceinte ne font état d’aucune malformation ni toxicité fœtale ou néonatale.
Il n’y a donc pas de risque pour vous et votre bébé, si vous avez reçu une injection du vaccin par inadvertance pendant la grossesse.
Cependant, il n’est pas justifié de vacciner une femme enceinte contre le papillomavirus.
Le schéma vaccinal sera donc suspendu pendant la grossesse et repris après l’accouchement.
A noter que la vaccination est possible pendant l’allaitement.