HPV signifie « Human Papilloma Virus », il s’agit d’une famille d’environ 200 virus différents. Ces virus se transmettent par contact cutané, ils peuvent donc se transmettre par un rapport sexuel et font donc partis des infections sexuellement transmissibles (IST). L’utilisation des préservatifs ne nous protège pas à 100% de ces infections, contrairement aux autres IST.
L’infection par l’un de ces virus est souvent asymptomatique, elle ne provoque donc aucun signe et le virus disparaît. Mais dans certains cas, l’infection par le virus persiste et peut provoquer des verrues génitales appelées condylomes qui touchent aussi bien les hommes que les femmes.
Elle peut aussi provoquer des lésions précancéreuses sur le col de l’utérus. Ces lésions évoluent en plusieurs années vers des lésions cancéreuses.
Parmi tous les HPV, 12 ont été définis comme étant à haut risque ou potentiellement oncogènes* (HPV 16, 18, 31, 33, 35, 45, 52, 58, 39, 51, 56, 59) et d’autres à bas risque (HPV 6 et 11 par exemple), responsables de verrues génitales ou condylomes.
* Capable de se transformer en cancer.
En France, il existe deux façons d’agir contre les verrues génitales et les lésions précancéreuses:
A présent, il est prouvé que la vaccination diminuait bien le nombre de cancers et des lésions précancéreuses liés aux HPV. La vaccination a donc pour but de diminuer le nombre des cancers liés à l'infection et de diminuer le nombre de condylomes.
Evolution du HPV :
L’infection aux virus de la famille HPV est une infection sexuellement transmissible. Lorsque l’infection persiste, elle peut provoquer des verrues génitales (condylomes), et des lésions précancéreuses qui peuvent évoluer en lésions cancéreuses sur le col de l’utérus. Nous savons aussi qu’elle peut aussi provoquer d’autres lésions cancéreuses au niveau de l’anus, de la gorge et de l’œsophage.
Quelques Chiffres clés :
Chaque année en France, il y a environ 3000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus, et 1000 femmes décèdent à cause de ce cancer. Nous recensons aussi (tous sexes confondus) environ 1400 cancers de la gorge et 1500 cancers de l’anus dus aux virus HPV.
En France, il existe deux façons d’agir contre les verrues génitales et les lésions précancéreuses :
La vaccination est d’autant plus efficace pour les jeunes filles n’ayant pas encore été́ exposées au risque d’infection par les HPV, et n’ayant donc pas encore eu de rapports sexuels.
Liens utiles:
Le vaccin est disponible sur ordonnance dans toutes les pharmacies. Il est remboursé à 65% par l’assurance maladie, le reste à charge est en général pris en charge par votre mutuelle.
Le vaccin vous sera administré par le médecin de votre choix, par voie intramusculaire, en général, dans l’épaule. Chaque dose correspond à une seule piqûre.
Pensez à ramener votre carnet de vaccination.
L’une des doses de la vaccination contre les infections à papillomavirus humains peut être co-administrée notamment :
Il existe trois vaccins différents à ce jour :
Les vaccins ne sont pas interchangeables et toute vaccination initiée avec l’un d’eux doit être menée à son terme avec le même vaccin.
En France, la vaccination est recommandée pour toutes les filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans.
Par ailleurs, dans le cadre du rattrapage vaccinal, la vaccination est recommandée pour les jeunes filles et jeunes garçons ayant entre 15 et 19 ans révolus.
Le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) recommande que les patients non antérieurement vaccinées reçoivent le Gardasil 9®.
En cas de retard, il est inutile de tout recommencer, il suffit de compléter avec la ou les doses manquantes.
Pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à 26 ans révolus : 3 doses administrées selon le schéma suivant : 0, 2 et 6 mois.
Pour plus d’information, n’hésitez pas demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien.
Liens utiles :